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Rencontre du 25 juin 2013: La petite planète est bien vivante

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À ce troisième café-rencontre,
nous étions 17 personnes,
originaires de 9 peuples différents :
Laotien, Brésilien, Cubain, Innu, Camerounais,
Colombien, Marocain, Chinois et Québécois.

 
 
Fête nationale du Québec (la ‘St-Jean’)

- Som S., d'origine laotienne, et quelques autres personnes nous parlent de leur participation à un événements de la Fête.
- Marie-Émilie L., d'origine innue, évoque la tradition du Macuchan, un repas communautaire autochtone.
- Quelqu'un, en parlant de la St-Jean Baptiste, se demande pourquoi des gens tiennent à souligner la fête d'un saint, si c'est vrai que le Québec est laïcisé. C'est l'occasion de donner un aperçu historique sur l'évolution de cette fête.


La Mission de paix

Marie-Émilie présente l’événement, qui s’amorcera le 27 juin, mené pour la 6e année consécutive. Un groupement autochtone quittera Kahnawake en canots rabaska, pour arriver à Québec le 7 juillet, vers 14h, au quai de l'Anse Brown. Ce sera suivi d'une marche dans la ville pour planter l'Arbre de la paix. «… On campe le soir le long du fleuve, et les gens des environs viennent écouter nos contes, nos légendes,...» Marie-Émilie compte y participer avec sa fille et sa petite-fille.

Elle explique : «Le but de cet événement est d'abolir les différences, de créer des liens entre les gens et de rendre compte de la vie traditionnelle amérindienne. Nous voulons aussi faire connaître aux gens nos opinions  -  par exemple sur l’exploitation des mines au Nord du Québec. Bref, nous voulons enseigner par la paix le moyen de s’entendre pour sauver l’environnement (…). Nous voulons nous associer avec vous.» Et elle ajoute : «Ce que j’admire de mon peuple, c’est que jamais on n’accuse, il n’est jamais question de vengeance.»

Chantal D. en profite pour informer de la tenue d’ «une exposition extraordinaire » sur les Innus à la Maison des Jésuites, durant une partie de l’été 2013.


Accoucher au Québec pour une Brésilienne

Fernanda S. nous présente son expérience, vécue comme un aller-retour saisissant entre sa culture brésilienne et son appartenance récente à la société québécoise  -  pour elle et sa famille ce fut un véritable choc culturel. Comment donc?

C’est qu’au Québec, on valorise l’accouchement naturel, sauf en cas de complications. Au Brésil, une grande majorité des femmes  -  du moins dans la classe moyenne  -  accouchent par césarienne. Là-bas, elle aurait même entendu un médecin dire : «L’accouchement naturel, c’est pour les animaux». Fernanda nous confie qu’elle n’a pas d’amis qui ont accouché  naturellement, qu’elle ne connaît pas de sage-femme au Brésil.

Son choix d’accoucher naturellement ici s’est buté à quelques embûches et à des émotions fortes. Il y a eu les pressions de sa mère pour accoucher comme elle l’aurait fait au Brésil. Il y a eu le stress d’apprendre qu’ici elle devrait attendre deux mois et demi à trois mois de grossesse avant de voir un médecin et d’obtenir des tests de sang. Elle a donc dû apprivoiser sa famille, calmer les peurs de sa mère de la voir souffrir. Finalement elle a accouché par césarienne, car elle arrivait à plus de 40 semaines de grossesse.

Fernanda a apprécié pouvoir échanger avec plusieurs nouvelles mères. «Je voulais faire les choses à la façon québécoise. Mais je me suis dit : j’ai tout un bagage dans ma culture...» Elle prolonge sa réflexion : «Je porte deux cultures. C’est vraiment un cadeau que je peux offrir à mon enfant de posséder deux cultures...»


Les services de santé au Québec

Un échange s’amorce entre les participants. On reflète que le parcours dans le système de santé au Québec est complexe pour tous, et souvent plus difficile pour un immigrant.

Béatrice O., d'origine cubaine, parle des services de naissance ici. Le suivi lui apparaît rigoureux, bien qu’elle ait vécu la consultation avec le médecin comme impersonnel, comparé à Cuba. Najate S., d'origine marocaine, parle de son vécu médical, évoque le fait d’avoir été orientée d’abord vers un médecin généraliste  -  comme c’est l’usage ici  -  alors qu’elle savait avoir besoin d’un spécialiste.

La difficulté d’obtenir un médecin de famille est plus d’une fois mentionnée. Chantal, québécoise d'origine, raconte son expérience d’avoir consulté le CLSC  -  prévu pour jouer un rôle de première ligne face à la population d’une localité, et qui offre des services autant familiaux que de santé. Passer par le CLSC lui a permis qu’on lui ouvre un dossier. Ça lui a permis, dit-elle, que ce dossier chemine dans le système, puis qu’elle finisse par avoir son médecin de famille (GMF).

Une double conclusion semble ressortir des échanges :
- Les défis du système de santé québécois sont les mêmes pour les Québécois d’origine que pour les Néo-Québécois. Pour tout le monde en fait, il apparaît difficile d’y entrer, mais ensuite on est bien traité. Les services sont dispensés en fonction de la gravité du besoin, des priorités.
- Toutefois, un immigrant doit se mobiliser, prendre les devants pour s’informer du fonctionnement du système et parfois faire valoir son besoin.

Varia

- Marie-Émilie nous invite à visiter le site www.famillesdumonde.org, originaire de Mashteuiatsh.
- Elle nous montre un exemplaire de son livre La rivière des temps.
- Jacques L. dit un mot de la Fête de la Nouvelle France. Son défilé très coloré, truffé de figurants en costumes d'époque, inclut une présence autochtone. Il se tiendra cette année le 7 août. Jacques et son épouse y participent depuis plusieurs années déjà. 


Date de création : 2013/11/27 - 18:01
Dernière modification : 2016/07/04 - 16:48
Catégorie : - 2013
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