Vous êtes ici :   Accueil » Un village pour élever un enfant
 
Prévisualiser...  Imprimer...  Imprimer la page...
Prévisualiser...  Imprimer...  Imprimer la section...
Recherche
 
Fermer
Dernière heure...

  • Notre Babillard
    N'hésitez pas à vous inscrire
    pour recevoir notre infolettre...
     

  • Le site Cultures au coeur migre!...
    l'adresse  culturesaucoeur.org, bien connue déjà, vous y conduit.

    Pour un temps, cette version-ci du site conserve les données antérieures à juillet 2019.

Échos de nos activités

Ressources à Québec

 ↑  
« Ce que j'ai vécu... »
Coutumes & traditions
Données
Visites

 860531 visiteurs

 25 visiteurs en ligne

Facebook

Facebook_logo.jpg

Village_Burkina-Faso.jpg
En Afrique, on dit qu'il faut tout un village pour éduquer un enfant. L'auteure, une jeune adulte québécoise, a eu l'occasion de se sensibiliser au fait que cette vision éducative peut jouer des tours à certaines familles africaines qui s'intègrent à une société nord-américaine comme la nôtre  -  du moins à leurs débuts.


Ici, cette expression peut vouloir dire qu’il est bon pour un enfant d’avoir plusieurs modèles adultes en plus de ses parents. Pour des dames de mon quartier, l’expression ne portait pas à interprétation.
 
Près de chez moi se trouve plusieurs HLM dans lesquels habitent beaucoup d’immigrants et entre autres,  des immigrants d’origine africaine. Les gens du coin se plaignaient souvent des enfants. Ils les trouvaient bruyants. Ils se plaignaient d’entendre constamment pleurer un bébé et ils se demandaient où étaient les parents. J’entendais souvent les gens dire: « Les Africains ne sont pas de bons parents. Ils ne savent pas élever leurs enfants. »
 
En fait, ces mères ne sont pas incompétentes, c’est seulement qu’elles élèvent leurs enfants comme elles l’auraient fait en Afrique, dans leur pays d’origine. Là-bas, chaque adulte peut intervenir sur les enfants si ceux-ci les dérangent ou s’ils n’ont pas un comportement acceptable. De même, si une mère doit aller faire des courses, elle laisse seul son bébé sans inquiétude, car elle sait que s’il pleure, la voisine viendra le réconforter. Là-bas, l’éducation d’un enfants se fait collectivement et c’est l’affaire de tous. C’est un devoir collectif. Alors qu’ici, l’éducation est privée. C’est un devoir que les parents ne souhaitent pas partager avec la collectivité.
 
Cette différence n’est écrite nulle part. Quand ces familles africaine ont immigré, nous les avons informées qu’il ferait froid l’hiver, que la langue parlée au Québec est le français. Nous les avons prévenus d’une série de grandes différences, mais tant de nuances ont été omises. Il est évident que l’adaptation, elle, n’est pas évidente!
 
C’est dommage que les gens de mon quartier n’aient pas cherché à comprendre et qu’ils aient tout de suite qualifié ce qui n’est pas conforme à ce qu’ils connaissent  de déficient.
 
Isabo, Québec (2013-02-12)

Date de création : 2013/02/13 - 11:48
Dernière modification : 2013/03/06 - 23:45
Catégorie : - Témoignages
Page lue 9145 fois


Réactions à cet article

Personne n'a encore laissé de commentaire.
Soyez donc le premier !

Vous êtes ici :   Accueil » Un village pour élever un enfant
 
Prévisualiser...  Imprimer...  Imprimer la page...
Prévisualiser...  Imprimer...  Imprimer la section...

Noir-soucoupe-neige_DB.jpg
Ce site est le vôtre !
Proposez-nous  vos réactions et réflexions, vos photos et vidéos


Quel cadeau votre communauté culturelle fait-elle au monde ?...
Quel cadeau votr
e société d'accueil vous fait-elle ?...

Parlez-nous de vos contacts interculturels, ou de votre parcours personnel d'immigration.
..

Un site offert par Denis Breton, Grandir Conseil, Québec

Dernière mise à jour: 7 février 2019