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À l’automne 2012, il tenait à la Maison O’Neil de Québec une exposition de bas reliefs en bois qui avait de quoi impressionner. Quand je l'ai rencontré, il m'a dit être au Québec depuis quatre ans seulement. Je ne m'attendais pas à parcourir les scènes que vous pouvez admirer ici.
En effet, tous ses thèmes sont inspirés du Québec naturel ou traditionnel: vous pourrez reconnaître la légendaire scène de la Chasse-galerie, chère au cœur des Québécois. Aussi, ce tableau du mythique Château Frontenac, dont les tourelles se déhanchent comme pour vous séduire. Plus loin, deux scènes de la faune tirées de la forêt boréale d'ici.
S'il vous arrive de le rencontrer lors d'une de ses expositions, demandez donc à Vladimir Davydov si le choix de ses thèmes a été l’occasion de remercier la communauté québécoise de lui avoir ouvert ses portes. D'ici là, vous pouvez toujours le connaître davantage, en consultant son site et sa galerie de photos.
Le Château Frontenac, Québec Vladimir Davydov |
La Chasse-galerie Vladimir Davydov |
Ours noirs, en forêt boréale Vladimir Davydov |
L'aigle, l'ours et le loup, en forêt boréale Vladimir Davydov |
Nouveau pays, mais aussi nouveau métier
Nous avons eu le bonheur de rencontrer Vladimir Davidov à l'un de nos cafés-rencontre, en mai 2013. Il a beaucoup captivé les participants. Il s'est fait demander «Comment vous est venue l’idée de sculpter le bois à partir de thèmes québécois?»
Avec beaucoup de transparence, il nous a appris qu’en fait il a connu la sculpture en même temps qu’il a connu le Québec. Et qu'il y a eu là une sorte de coup de foudre immédiat pour lui, à une période de sa vie où il cherchait sa place au soleil. Il se résume spontanément: « J’ai trouvé ma vie ici, mon métier,
et moi-même».
>>>Site Internet de Vladimir Davydov: http://www.davydovart.com/
En avril 2013, notre café-rencontre invitait Dean Louder, entendu à Radio-Galilée, à donner un témoignage sur son parcours d’Américain vivant à Québec depuis les années ’70.
Les Louder ont été attirés d’abord par les valeurs de la société québécoise. Ils ont sillonné les régions où on retrouve en Amérique la diaspora francophone, à la découverte des Acadiens, des Louisianais et des Manitobains d’expression française. Dean en a tiré un livre : « Voyages et rencontres en Franco-Amérique ». Il nous disait qu’il souhaitait faire comprendre aux Québécois qu’une partie de leur histoire a été vécue ailleurs.
Il nous a parlé de cet enthousiasme qui a grandi en lui pour nous redonner, à nous Québécois, un pan de notre histoire, à mesure qu’il découvrait sa richesse et son étirement jusqu’aux confins de l’Amérique du Nord : «J’ai découvert que les Québécois ne connaissent pas leur histoire. Une partie s’est vécue en Californie, au Nouveau-Brunswick, en Louisiane, au Manitoba »
Pour nous rendre cette réalité palpable, Dean a mentionné qu’aux États-Unis, les minorités francophones sont quatre à six fois plus nombreuses que les minorités francophones au Canada. Une anecdote est révélatrice: une pétition circule actuellement au Michigan pour que soit mise en valeur le French-canadian heritage.
Dean aimerait nous faire réaliser que, si les premiers francophones d’Amérique considéraient la France comme leur Mère-patrie, c’est aujourd’hui le Québec que bien des francophones d’Amérique hors Québec considèrent comme leur Mère-patrie : pensons à Daniel Lavoie, Zacharie Richard, Antonine Maillet, Carmen Campagne et à bien d’autres. Si bien qu'à son avis, le Québec devrait assumer un leadership afin d'entretenir les liens au sein de cette Franco-Amérique de la diaspora.
Zacharie Richard aurait applaudi Dean Louder
Deux mois après notre rencontre avec Dean Louder, on trouvait dans la chronique des lecteurs du Devoir un billet du chanteur originaire de la Louisiane aimé de tous les Québécois, Zacharie Richard. Il y faisait écho à un article de Lise-Marie Gervais publié précédemment, avec les mots suivants:
« (...) Je vous invite donc à publier une série sur la francophonie nord-américaine dans toute son ampleur. Pour que vos lecteurs puissent mieux comprendre la vie de ces 33 millions de parleurs et parleuses de français semés comme des taches de rousseur sur la face de ce continent et avec qui les Québécois partagent plus qu'ils imaginent.»
''Lâche pas la patate''.
Zacharie Richard, Le Devoir, 20 mai 2013
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Dernière mise à jour: 7 février 2019